Description
Bien mourir est le sommet de l’art de vivre : “C’est au terme de sa vie que l’on connaît un homme” (Livre de Ben Sirac 11, 28). Mais la mort est aussi une épreuve redoutable ; heureux celui qui se trouve entouré et soutenu dans ce “grand passage”. La peur de la déchéance peut faire surgir la tentation d’anticiper le départ : donner la mort est une manière de la maîtriser, voire de l’occulter. Dans certains cas, abréger la fin de vie peut apparaître comme un geste de compassion, de miséricorde.
Mais ne vaut-il pas mieux aider la personne à donner sens à cette ultime partie de son pèlerinage terrestre ?
En légalisant le suicide assisté ou “l’heuthanasis d’exception”, ne risquons-nous pas de nous engager sur la “pente glissante”, comme l’exemple de nos voisins du Benelux le confirme ?
Ce danger justifie la parution de ce troisième volume dans la série consacrée par le père Joseph-Marie Verlinde aux dérives de l’eugénisme.